Notre-Père qui êtes à Paris, et peintures capitales
Ne résiste pas au plaisir de recopier ce malin poème d'Hervé Le Tellier, auteur inspiré et prolifique pour la jeunesse, qu'il devienne ma prière parisienne. Le N.-P., appris de mon papa Jeannot et régulièrement oublié depuis les années de caté, n'a pas les mêmes vertus : il n'a pas donné tellement de résultats, et surtout il ne me fait pas rire.
Poème métropolitain, in : "Zindien" / Hervé Le Tellier, 1999
"Notre Auber qui êtes Jussieu
Que Simplon soit Parmentier
Que ta Volontaires soit Place des Fêtes
Que ton Rennes arrive
Sur Voltaire comme Courcelles
Donne-nous Gallieni notre Havre-Caumartin
Et ne nous soumets pas à la Convention
Cambronne-nous nos Défense
Comme nous Odéon à ceux qui nous ont Maraîchers
Délivre-nous des Halles,
Miromesnil."
Des lettres à la peinture, je franchis le pas allègrement ("prenez garde au pas en sortant des voitures", le pas étant l'espace entre le quai et le plancher du métro, n'a pas encore été fatal à mon sac à main.
Une p'tite liste de peintres ayant peint notre Paris avec profit, vu leurs oeuvres dans un autre ouvrage pour la jeunesse, "Paris, l'art en capitale" de Jean Lecène, paru chez Palette en 2011 (sujet : Paris, dans l'art, ouvrages pour la jeunesse) :
retrouver les tableaux d'Henri Le Sidaner
Frank Myers Boggs
André Lhôte
Stanislas Lépine
Raoul André Ulmann
Foujita
Eugène Galien-Lalone
Maximilien Luce
Youri Annenkoff
Auguste Jean-Baptiste Cadolle
Dubuffet : "Deux jeunes filles en vert" et "Rue passagère"
Vallotton : "Place Clichy" ++
Edouard Zawiski : "La Place Banche"
Erro : "Tableaux chinois"