Dessins d'Albin de la Simone, Nicolas Peyrac et Arthur H aux Francofolies

Publié le par L'Aquoiboniste atrabilaire

Dessins d'Albin de la Simone, Nicolas Peyrac et Arthur H aux Francofolies
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Dessins d'Albin de la Simone, Nicolas Peyrac et Arthur H aux Francofolies
Dessins d'Albin de la Simone, Nicolas Peyrac et Arthur H aux Francofolies

Vu dans le hall de la scène nationale de la Coursive à La Rochelle, pendant les Francofolies, de formidables dessins (lire absolument les légendes et textes les accompagnant) du chanteur Albin de La Simone.

Réalisés par cet ancien graphiste pendant les temps morts de sa dernière  tournée.  Cet amoureux du Japon se rêve sous les cerisiers en fleurs près du Mont Fuji. Et nous montre les divers états de son costume de scène., le contenu de sa valise et son reflet dans la glace : "l'ennemi dans la glace". C'est lui, c'est moi, c'est nous, c'est la plus belle chanson d'Alain Chamfort. Aurais préfère voir l'ancien chanteur à minettes, aujourd'hui les plus belles rides de la chanson française, pendant ces Francofolies. Et bien sûr notre dessinateur chanteur (genre de chasseur cueilleur) Albin, dont le vernissage vient tout juste d'avoir lieu sous la verrière de la Coursive. Las je sors juste de la salle bleue, où les "curiosités acoustiques" de Nicolas Peyrac viennent juste de se terminer. Invitée par une amie, dont le mari a refusé d'aller voir ce "chanteur antipathique", je viens de me cogner une heure et quart de concert ennuyeux et faiblard, purement acoustique,  à la gratte sèche juste, mais Peyrac n'est pas Le Forestier. Aigri et revanchard, le chanteur vedette des années 70 à laissé a dessein le public se languir de ses tubes, bien fait pour nous qui avons payé (ou pas) 20 euros pour l'entendre chanter ceux ci, et bien sûr plus si affinités. Il se fait bien prier, enfantillage de la "chanson douce" de Salvador, "je vais vous chanter une chanson que vous connaissez tous"... Et vlan tartine sur le vieil Henri réduit comme lui à des bien gentils Juanita banana ou Le travail c'est la santé. Mais assume donc tes tubes bordel. Avant de nous accorder le droit de retomber sous le charme de So far away (on en est encore loin !), le chef de choeur nous assènera force leçons sur entre autres chevaux de bataille la mauvaise gestion de ses maisons de disque, le goût français du catalogage (mon métier,  je ne vais pas le contredire) et des étiquettes. Est ce le lieu fe regler ses comptes, le public lui est acquis. Pourtant, "So far away from L.A." et "Mon père" sont d'excellentes chansons, bien meilleures que les extraits infligés de ses 21 autres albums sans mélodie ni ligne de force. Catogan et lunettes, le chanteur toujours brun à 69 ans n'a pas mal vieilli. Sa gosse tête à dû en indisposer plus d'un. On aurait préféré qu'il nous fasse "Je pars", le 3e tube, on n'y a pas eu droit, on n'est pas à la tournée des années 80 qu'il a refusée 3 fois ("je ne veux pas passer mon temps à chanter les mêmes chansons, même contre pas mal d'argent). L'auteur compositeur est romancier, aussi. Lu un extrait sur Google books, Yves Simon n'a pas de souci à se faire. Revenu sur les trente dernières années  d'une dépression, d'un mauvais divorce, de Montréal et d'une leucémie, le chanteur qui ne manque pas de rappeler qu'il fut un "brilliant" étudiant en médecine (sous les traits d'humour perce toujours l'autosatisfaction,  allez Jean-Jacques c'est pourtant pas la saint Nicolas) vit aujourd'hui en Bretagne dans la maison de son père. J'ai aimé les hommages à ses disparus, jolis textes, et reentende la plus belle chanson de mes 13 ans. Pauvre madame Polanski, d'un seul coup on t'a pris deux vies. Mais qui donc s'en souvient ici ? Tout le monde, un public pour une fois entièrement de mon âge et même au delà. Sans un merci, mais il aura dit auparavant combien il était content d'être là, l'homme de San Francisco s'en ira sur un bonsoir un peu sec.

Plus rafraîchissants,  les dessins signés "de la Simone", accrochés dans la galerie du théâtre. Il faudrait les publier. Ils sont montrés sur Instagram, j'y cours et vais mettre un petit commentaire de félicitations au surdoué Albin. Tiens n'est ce pas le prénom de Serrault dans la "Cage aux folles" me demande-je itou, c'est lamentable. Désormais c'est le prénom de la Simone. Qui c'est cette Simone, comme.disaint les révolutionnaires de Juillet de Lamartine, qui c'était d'abord cette Martine. Simone s'ignorait. Ses croquis valent mieux que mes longs discours.

 

Le surlendemain, 14 juillet, je les reverrai plus longuement, en retournant à la Coursive pour voir Arthur H et changerais de salle, Théâtre Verdiere,  plus grand pour accueillir le fils de Jacques. C'est Charlotte Gainsbourg qui a droit au Grand théâtre, et aussi Nolwenn Leroy. A la Bretonne et à la fille de je préfère le fils d'Higelin. Le fou chantant de Pantin disparu comme l'autre JH en 2018 à droit à une grande effigie de lui sur la tour Saint Nicolas.

Planant sur les Francos, Jacques Higelin et Jean-Louis Foulquier sont les "fantômes joyeux" évoqués par Arthur des sa première prise de parole entre deux chansons.  Le premier a transmis son talent, sa liberté et sa fantaisie à ses enfants. On le savait déjà,  et Ariel Zeitoun de Télématin sur France 2 le rappellera le 20 juillet dans l'émission avec un reportage sympa qui permet de voir des extraits du concert de La Rochelle et un interview du chanteur. En fauteuil, le journaliste était assis dans la salle de spectacle juste derrière nous, dans l'allée à l'aplomb de la baffle tonitruante qui nous a un peu gâché le spectacle. Penser à s'asseoir loin des baffles si on ne veut pas s'en prendre une grosse, baffe, dans les esgourdes.

En première partie d'Arthur H on s'est donc grillé les oreilles au son hyper fort des Catastrophe, un collectif portant heureusement mal son nom. Chanteuse très jolie blonde vite en mini robe lame dorée et à la voix haute, dansant échevelée avec ses comparses "There's a party in my pussy". Lontemps j'entends Everybody ou There's a body in my pussy. Beau programme. Le clavier écrit "Thérèse" à la place de There's, langlais ne lui est pas naturel. Calme toi Thérèse ! Ma fille qui connaît et adore évidemment me t'appelle qu'elle m'a montré leur clip dans l'exposition Daho l'aime pop.

Arthur H avec des bouchons d'oreille c'est très très bien. Un peu con de s'être colles contre les baffles de gauche pour être (à gauche toute) au 3e rang. Bien voir sa bonne tête et ses oreilles, et vite enlever les bouchons, et les remettre selon, pour profiter des textes. Mais Arthur il articulé très bien. Concert un peu court hélas (alors qu'il dit jouer des concerts de 3 hêtres, mais là on leur a dit donné seulement une heure trente). Dire que sur la grande scène sur laquelle Higelin père fit des concerts à rallonge,  aujourd'hui ce sont les rappeurs qui ont loisir de "masser le squelette" du public à coups de basses dans les baffles jusqu'à pas d'heure. Trop bref concert à Verdiere  (déjà Dick Annegarn une petite heure seulement l'an dernier), taillé à coup de H, pour goûter les digressions goûteuses,  les répétitions de hou hou hou, le chantuer fait souvent chanter le public, relevant sa main un instant du clavier, portant sa main à son oreille,  "plus fort". Nombreuses allusions et hommages, et "Mona Lisa klaxon" au téléphone à  la fin, ne coupez pas. Pour Jacques. Pour Jean Louis" (Foulquier). Vive le roi Arthur, qui dans son Brocéliande enchanté a même convoqué la Dame du lac sortant de sa tanière et un Merlin à nouveau plein de vigueur. "Restez vivants", nous ont enjoint les Catastrophe en fin de concert. Tout le bien qu'on leur souhaite à tous ces anges, Peyrac compris (pas Geoffrey, marquise) aussi. 

Mona Lisa klaxon

Dessins d'Albin de la Simone, Nicolas Peyrac et Arthur H aux Francofolies
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Publié dans dans l'art, sur les scènes

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