Ceci est mon corps / Faïza Guène, Louise Mey, Anna Cluxac, Ovidie Lauren Malka et Alizée Vincent

Publié le par L'Aquoiboniste atrabilaire

Ceci est mon corps / Faïza Guène, Louise Mey, Anna Cluxac, Ovidie Lauren Malka et Alizée Vincent

RAGEOT

  Faïza Guène, Louise Mey, Anna Cluxac, Ovidie, Lauren Malka,   Alizée Vincent :

  Ceci est mon corps. 2020

  ISBN 9782700263763 : 14,90 €

Pour faire court :

 Ceci est mon corps. 2020

  ISBN 9782700263763 : 14,90 €

Six écrivaines, réunies par la revue engagée et féministe Causette, pour six histoires en forme de fiction ou de témoignages intimes autour du corps féminin. S’y raconte l’histoire en creux de l’oppression et de la libération du corps des femmes, de façon littéraire, charnelle et sensible. Y sont évoqués les cheveux rebelles au peigne, l’intestin douloureux, les seins qui poussent trop vite ou non et les fesses et le sexe des fille ; un inventaire forcément subjectif et inabouti mais qui donne matière à réfléchir sur notre rapport au corps. Entre roman et documentaire, ce recueil plus touchant qu’un manuel de SVT ou de sciences sociales aborde salutairement et sans tabous les problèmes de genre, d’identité sexuelle et tous les harcèlements et autres complexes dévastateurs d’adolescence. Et aussi des sujets  plus légers qui font qu’on tourne ses pages comme celles d’un magazine féminin aux articles un peu disparates où les auteures glissent des confidences de bonnes copines ou de mères idéales. Dommage que l’identité corporelle féminine, au ressenti universel ancré différemment selon les cultures et civilisations, soit étudiée ici surtout du point de vue des ados parisiennes d’aujourd’hui. Pour aider toutes les filles, plus ou mois grandes, à s’accepter et se trouver belles.  

 

A partir de 15 ans, Intéressant 

 

Ecrites par six auteures, six histoires aux styles tous différents, comme autant de témoignages et de focus autour du corps des femmes, pour ancrer le féminisme et le sentiment féminin dans le corporel. Sont passées en revue, lors de chapitres aux longueurs variables, cinq parties du corps féminin : cheveux, seins, fesses, intestin, et sexe bien sûr, qui font parler d’eux au plus près de la peau, organiquement et intellectuellement.

Traitant des parties du corps, ou des problèmes qu’elles ont choisi de défendre et d’illustrer (comme Du Bellay avec la langue française !), chacune des écrivaines ne manque pas d’aborder les diverses formes que peut prendre le harcèlement des jeunes filles dès l'entrée au collège. Sont évoqués par les unes et les autres la pornographie, le viol, le harcèlement sexuel, ,  les moqueries de tous ordres comme la grossophobie, qui rendent parfois si  difficiles l’acception de son propre corps, sans tabous ni complexes, et d’arriver à se trouver belle sous le regard des autres…

Dans cette histoire en creux des oppressions du corps des filles, manquent pas mal de choses, comme l’aventure de la grossesse désirée ou non, ou la quête du plaisir, dont il n’en est pas question, l’ensemble aussi sage qu’un manuel scolaire d’éducation sexuelle des années 70. Plus personnels et touchants cependant que les chapitres d’un manuel de SVT, ces courts textes au titre d’ensemble livré pour nous comme en communion, sont porteurs de la force du verbe et de la littérature. Des petites conversations, mots et conseils glissés par les auteures à nos oreilles, qu’on aurait aimé entendre prononcés par la bouche des parents. Des « causettes » porteuses de situations dans lesquelles il est facile de se reconnaître et s’identifier, à travers les femmes et filles qui s’y incarnent en nous livrant leurs témoignages de ressenti et d’intime.

 

Cet inventaire du corps féminin, forcément incomplet et subjectif, comporte des éléments plus légers que d’autres. Rien trouvé cependant sur les paupières fardées, les ongles vernis ou les aisselles à raser (ou  non). L’ensemble donne tout de même suffisamment matière à penser notre rapport au corps, de manière charnelle et intellectuelle, un ressenti universel venant s’ancrer différemment dans chaque culture et civilisation.

 

A ce propos, aucune des auteures ne sort du point de vue exclusif d’une ado parisienne bien ethnocentrée d’aujourd’hui, comme si la culture du corps dans notre civilisation occidentale moderne prenait le pas sur toutes les autres. Certes, il ne s’agit que d’un court recueil de nouvelles, et pas d’une encyclopédie (qui resterait à écrire ?). Mais quid des pays d’Orient qui préfèrent les femmes plantureuses (et souvent voilées), des Asiatiques aux corps minces et aux cheveux baguettes, des Africaines excisées ?  Le livre ne parle pas assez des civilisations et des cultures du corps.

 

Prenons le livre par les cheveux, seul le chapitre qui leur est consacré est marqué culturellement et géographiquement, s’intéressant à la tignasse rebelle d’une fillette maghrébine qui souffre sous le peigne brutal de sa grand-mère. Les belles boucles indomptables et frisées sont devenues à la mode, comme avant la coupe afro a été black et beautiful. Juste une porte ouverte un peu enfoncée, un truc Bennetton positif et gentiment anti-raciste. Sur les cheveux des femmes maghrébines souvent cachés par le foulard, d’autres choses étaient à dire peut-être. On est contents de savoir d’où viennent les boucles folles de l’auteure, et elle a bien raison d’en d’être fière, comme de son origine, au vu de toute cette capillarité je me prends à penser aux aux crânes dénudés et aux cheveux qui tombent, quid du corps souffrant devant porter perruque ? Non, je me trompe, l’ouvrage ne brasse pas si large et s’adresse aux jeunes filles, c’est leur corps frais et souple qui s’y dit, pas celui des malades, des ménopausées et des vieilles. Mais parfois la maladie frappe la jeunesse, et ceci est un corps aussi que celui devenu inutile, le corps oublié de celles-là… L’arrogance des corps jeunes bien portants, les seuls qui valent dans un monde d’apparences, se retrouvent ici aussi à l’honneur (hormis l’intestin et son fameux syndrome irritable, on y revient !), avec le point de vue exclusif d’une seule couleur de peau (blanche), et du corps bien portant seulement, comme si ces deux états n’étaient pas déjà si sûrs d’eux et dominateurs.

 

Les textes, tous très différents avec chacun leur style, prennent la forme principalement de témoignages authentiques, vécus et livrés par les écrivaines, ou parfois fictionnels, quand le fantastique vient faire incursion de manière « intestine ».

Avec leur format d’articles, ils font penser à un magazine féminin d’où les illustrations seraient absentes. Rien d’étonnant, c’est la revue féministe « Causette » qui a initié l’ouvrage et collaboré à son édition avec Rageot.

L'influence du périodique militant et engagé se fait sentir dans ce livre construit comme un magazine avec ses articles aux titres accrocheurs. Le livre hésite entre roman et documentaire de sciences sociales, étude « genrée », ou de genre, tenant en une demi-douzaine de chapitres, comme autant d'articles de revue aux titres accrocheurs. 

J'avais compté tout d'abord cinq chapitres seulement, en me souvenant surtout des récits sur les parties du corps. Pour faire savante, je plastronnais de la "pentalogie", cinq chapitres comme les cinq sens, les cinq doigts de la main ou les cinq continents, joués en cinq sets et parfois en cinq à sept (ça s’appelle tirer à la ligne, mea culpa).

 

Reste que ça pèche quand même du côté de la gender study sociale, l’ouvrage se place exclusivement du côté féminin, et c’est leur propre regard intime, littéraire et féministe sur le corps que les auteures nous offrent. Une conception et une approche dont le genre se voudrait « exclusivement féminin », comme dans la chanson de Véronique Sanson, mais qui sont démenties parfois cependant par les thèmes traités, qui ne relèvent ni d’un registre purement féminin, ni masculin, mais tout simplement humain. Ressortent bien autant du féminin que du masculin, les maux du corps que sont le mal de ventre (même pas celui des règles ou de l’endométriose), la grossophobie ou les cheveux difficiles à coiffer, hommes et femmes peuvent ressentir la même chose, ceci est « leur » corps humain aussi…

 

Sauf évidemment à propos des parties « genrées », intimes et réservées aux femmes, trans et queer comprises, que sont les seins et le vagin. « Appas » sources de plaisir (et de lait maternel – mais les lectrices cibles peuvent encore attendre de connaître, ou pas, les joies de la maternité) et parties du corps qui font la sexualité, cette grande affaire à découvrir à l’âge de l’adolescence.

 

Cet inventaire autour du corps féminin est forcément incomplet et comporte des éléments plus légers que d'autres (rien trouvé sur les paupières fardées, les ongles vernis ou les aisselles à raser, ou  non), mais donne une belle, charnelle et intellectuelle matière à penser notre rapport au corps, quelque chose d’universel s’ancrant différemment dans chaque culture et civilisation.

 

Plongeons nous un peu dans les entrailles du sujet, et vite fait car le chapitre consacré à l’intestin (le voilà enfin !) est le moins intéressant des six à mon sens.

Une curieuse histoire en forme de témoignage médical dont on comprend vite que celui-ci n'est pas comme les autres, c'est une fiction lorgnant sur le fantastique, et non pas le témoignage attendu qui aurait bien plus de force. Beaucoup à dire sur notre « autre cerveau », cet intestin mal connu qui se tord sur des mètres et des mètres dans le ventre des femmes comme des hommes, les faisant se tordre de douleur souvent, et qu’il faut savoir apprivoiser et comprendre pour mieux digérer nos morceaux de vie. La voilà enfin aussi, l’évocation du corps souffrant dans sa chair, la voilà évoquée la vraie douleur physique qui fait bien mal au corps, fait monter la fièvre et parfois psychosomatise, et il ne s’agit pas seulement de la douleur morale qui nous fait souffrir en âme et esprit et bouffer de l’antidépresseur, à cause de nos corps malmenés symboliquement sous le poids des représentations sociales et des schémas sexistes, de ceci qui est notre corps. Sans parler de la souffrance définitive et mortelle, sous le joug d’un mari violent, le poids d’un violeur ou la lame d’un pervers.

Si le chapitre intestinal évoque bien, et c’est la première et seule fois dans le livre, la maladie physique, celle-ci n’est quand même pas mortelle. Rien de gravissime, on est dans le secteur jeunesse, où si les cathéters et les chimiothérapies ont fait depuis longtemps leur apparition pour évoquer les tragiques cancers des mamans et la triste finitude des grand-parents, il ne faut tout de même pas trop noircir le tableau. Dans la nouvelle, une jeune fille souffre de maux de ventre aussi pénibles qu’incompréhensibles, constipation, ballonnements et boulimie bien pires que dans la colopathie fonctionnelle, le syndrome de l’intestin irritable et la maladie de Crohn réunies. Son mal étrange tient un peu de toutes ces pathologies pas drôles, mais on comprend au fur et à mesure de son faux témoignage de personnage de fiction-victime d’une maladie inconnue, traitée par force chercheurs et médecins spécialistes, que son intestin malade n’est autre qu’une pieuvre installée dans ses entrailles… Une métaphore poulpesque un peu douteuse, faussement étayée par des citations documentaires issues d’un prétendu blog totalement inventé, qui vient casser l’aspect vrai témoignages des autres « nouvelles », qui n’en sont pas d’ailleurs, plutôt des articles d’une revue qui ne serait ni médicale ni scientifique…

 

Plutôt qu’à un bon Dieu hypothétique, mieux vaut nous adresser à nos saints/seins (pourvu qu’ils restent toujours sains !). Dans le chapitre qui leur est consacré, ils sont évoqués surtout à travers les réactions masculines qu’ils suscitent, et pas forcément érotiques.

L’auteure poitrinaire qui nous livre son ressenti de jeune fille face aux mandarines ou aux pamplemousses qui lui sont poussés autrefois sur le torse, nous dit la réaction qu’elle a pu avoir devant les premiers regards des autres sur cette paire d’amis pour la vie. Les yeux des garçons ou des filles qui s’attardent sur eux avec curiosité ou concupiscence et jamais avec indifférence, entre comparaison, envie et rivalité, honte et moqueries, fierté et envie de plaire. Des sentiments et des émotions exacerbés à la puberté, autour desquels les adolescentes vont se construire, sur lesquels n’insiste pas trop cependant « Ceci est mon corps » qui n’est pas un traité de sexualité ou d’érotisme, mais bien un livre destiné à la jeunesse reste. Jane Birkin sous la plume de Gainsbourg reste encore la meilleure quand elle chante « les autres filles /ont de gros nichons / et moi je reste plate plate / comme un garçon ».

Toute une image de soi édifiée autour des seins qui pointent chez les filles aux jupes qui tournent (j’ai l’esprit chanson, vive aussi Souchon), construite par la publicité, les magazines et la société. Penser au cinéma cinéma époque Sophie Loren, ou aux Mega Super Vixens du cinéma de genre plus réjouissant que réducteur (pas mammaire, en tout cas). L’industrie du cinéma porno est aujourd’hui passée à la vidéo, celles des sites pornos payants ou gratuits où les femmes servent de pâture au désir et au voyeurisme des hommes, volontairement ou non. Sur ces plate-formes où chacun peut retrouver sa spécialité préférée, les petits seins petits comme les gros ont leurs amateurs.

Pas très littérature jeunesse tous ces propos hâtivement et maladroitement généralisateurs, mais la sexualité se fait très présente dans le créneau très lu du young adult. Une expression qui n’existait pas à mon époque, dit la vieille peau aux seins en gants de toilette, où Zola, Colette et D.H. Lawrence suffisaient à nourrir nos fantasmes de jeunes lectrices aux abois.

Pas sûre qu’on aimerait tant nos seins, inexistantes prunelles ou encombrantes mamelles qui en ont toujours assez gros sous le bonnet, sans tous ces regards extérieurs aux connotations anthropologiques et sociales. « Mon corps m’appartient », mais nos corps à l’intimité irréductible sont psychologisés et pris au milieu de toute une sociologie, nos corps sociaux.

Noter qu’il y a bien moins de pression sur les orteils et les coudes, y a t il d’ailleurs des fétichistes du coude ? (mets de l’huile !).

 

 

« Ceci est mon sang et mon corps livré pour vous » est un recueil de nouvelles réunies sous un titre biblique assumé,  consubstantiation délivrée en une communion païenne et féministe de célébration du corps féminin. Dans son essai « Nous les filles », Marie Rouanet la terrienne et mystique aînée de toutes ces jeunes auteures, en disait bien davantage que dans ces éclairages légers sur des parties du corps des femmes, décrite chacune leur tour depuis le haut de la tête jusqu’au dessous de la ceinture, des cheveux au sexe, en passant par les seins, avec tout autour de la taille (et de l’intestin, il arrive !) les bourrelets de la grossophobie, stigmatisation douloureuse et brûlante évoquée ici de manière émouvante dans un souvenir d’une des autrices. Quant aux fesses, ça tombe bien qu’on en parle, nos coussins préférés et personnels n’étant pas tant sujets de romans et d’attention. Gloire à nos derrières rebondis ou pas, serrés dans des jeans ou se trémoussant sous des boubous, à dissimuler ou à montrer. Chacun sait bien que « le désir s’affaisse quand l’effet se recule » (un alexandrin coquin de ce vieux Corneille).

 

Toute une succession de parties du corps et d’organes qui se déroulent d’un bout à l’autre du corps, comme dans l’énonciation des consignes pendant une séance de méditation ou de sophrologie, nous incitant à ressentir du sol au plafond et en sens inverse, de la nuque aux talons et les unes après les autres, les différentes parties de ceci qui est notre corps : pour cela, fermez les yeux, lâchez prise et concentrez-vous sur les sensations de votre corps.

Ecoutons le donc, notre corps qui est nous est si précieux, lors de ces moments de relaxation qui font tant de bien et que j’attendais avec impatience, détente bienvenue même s’elle ne durait qu’un moment, petit temps de repos après le cours de gym harassant, rien de péjoratif dans ma comparaison bien être corporel. Ecoutons le donc aussi dans l’œuvre des écrivaines féminines.stes disparues ou vieillies, qui ont ouvert la voie aux plus jeunes en écrivant sur le corps des femmes, les Anaïs Nin, Marie Cardinal, Antoinette Fouque, Marie Susini oubliées, ou celle de Marie Rouanet. On feuilletera avec délices et gravité les livres de la vieille dame de Béziers à l’écriture si doucement féministe. son évocation des moeurs et coutumes   imposés aux fillettes de son temps, au milieu d’un siècle encore plié sous les injonctions du patriarcat et du catholicisme.  L’histoire de rosières malgré elles, communiantes blanchies à la javel des idées d’un temps révolu qui ne hissait pas les filles beaucoup plus haut que vers l’état de futures épouses et mères qu’elles se devaient d’être, même après le droit de vote, l’émancipation des femmes, jamais acquise encore aujourd’hui.

 

Mention spéciale aux écritures sensibles d’Isabelle Motrot et d’Ovidie, ancienne actrice porno et journaliste, qui racontent à leur manière plaisante et forte des bouts de leur expérience de femmes nées dans un corps de femme. Pas donné à tout le monde, certains garçons naissent dans un corps muni de quelque chose en plus sous le nombril, et se sentent de plus en plus « filles » au fur et à mesure qu’ils grandissent. Dernières lettres du sigle arc-en-ciel LGBT.Q, les trans et les queers ne sont pas oubliées, dans un témoignage épistolaire cette fois, qui présente le parcours d'une mère qui finit par accepter par amour de sa fille que celle-ci devienne un homme, avec toutes les transformations physiques que cela suppose. Pour signifier aux lecteurs que dans un corps de femme, comme dans celui d'un garçon, comme dans la nature, rien n’est simple ni inné, ni définitivement acquis, et que tout reste à protéger, défendre et même construire.

 

Cru, direct et punchy, presque toujours pertinent (hormis son chapitre discutable sur l’intestin), ce livre à l’approche originale mérite bien d’être lu et qu’on s’y attarde, malgré un rendu un peu disparate qui le fait furieusement ressembler à une suite d’articles dans le numéro spécial d’un magazine féminin, ou plutôt féministe, « Causette » oblige.

 

On trouve en guise d’« ours » à la fin de cet ouvrage un peu hybride aux allures de mook ou de périodique, les notices biographiques des six autrices réunies sous la houlette de la journaliste Isabelle Motrot, qui fait elle-même entendre sa jolie voix en postfaçant le livre. Cette spécialiste des médias entendue sur France Inter est aussi la rédactrice en chef du magazine « Causette », la revue féministe et engagée donc à l’initiative du recueil.

« Ceci est mon corps » reste un livre intéressant bien qu'inabouti, sans doute pas indispensable mais bien salutaire. Femmes et mères prendront plaisir à le lire comme à conseiller à leurs enfants filles et garçons, pour les aider à avancer au mieux vers une meilleure acceptation et compréhension de soi, avec toute la patience et l'expérience qu'on n'a pas à leur âge. 

 

 

Publié dans littérature jeunesse

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