Francis Bacon à Beaubourg

Publié le par L'Aquoiboniste atrabilaire

 Francis Bacon à Beaubourg
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 Francis Bacon à Beaubourg
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 Francis Bacon à Beaubourg

Extraits remaniés de "Francis Bacon : un artiste à (re)découvrir en 40 notices" / Hayley Edwards-Dujardin (diplômée de l'École du Louvre et du London college of fashion, historienne de l'art et de la mode), traduit de l'anglais, paru au Chêne. Selon l'éditeur, dans la collection "Ca c'est de l'art" du Chêne l'auteur livre avec ses ouvrages une "lecture novatrice de l'art, légère, riche en anecdotes, distillant une érudition mesurée". Très agréable à lire et à feuilleter by the way.

Triptyque 1967 vert bleu

3 panneaux semblent raconter une histoire. Celle décrite par le poète TS Eliot dans sa pièce Sweeney agonistes. Poète, dramaturge, critique litt américain, naturalisé britannique, prix Nobel de litt en 1948. Dans Sweeney agonistes : fragments of an aristophanic melodrama il rassemble deux actes d'une pièce qu'il n'a pas réussi à achever 

Deux scènes de sexe dans ce tableau. Relation entre deux femmes, or l'artiste a l'habitude de dépeindre des relations entre hommes. On croit observer desseins et des soutiens gorge noirs. Femmes allongées face à un miroir, élément érotique et narcissique de la scène. Dans le panneau de droite en revanche on retrouve des hommes entrelacés, inspirés des lutteurs de Muybridge. FB les noie dans une même mmamssme de chair informe sans réelle identitié ni genre. Les deux apanneaux jouenet comme les révélateurs antagonistes du masculin et du féminin : la brutalité s'oopse à la slascivité, san pour autant nier la passion propre aux deux scènes. A droit le miroir devient homme. Le voyeurisme a remplacé l'égocentrisme. Dans la pièce de ELiot on retrouve deux prostituées et des soldats, certainement les personnages de notre triptyque. Il y a une citation dans l'oeuvre du poète qui raconte que la vie n'est que "naissance, copulation et mort". On comprend mieux le tableau. Le panneau central vide de présence humaine la symbolilse sûrement, cette mort, avec sa fenêtre ouverte sur le vide, l'absence, et ce sang visqueux et vif.

Triptyque mai juin 1973

(ampoule au plafond)

"Je ne recherche jamais la violence. Il y a un élément de réalisme dans mes tableaux, ce qui peut donner cette impression mais la vie est violente, bien plus violente que tt ce que je peux peindre"

En 1971, FB fait l'objet d'une grande rétrospective à Paris. La veille de son inauguration,son compagnon d'alors, George Dyer, se suicide dans leur chambre d'hôtel. La mort de son amant hante dès lors FB. Alors que GD depuis leur rencontre au début des années 620 était l'un de ses sujets préférés, il devient le personnage central de toiles tourmentées par la mort, cette mort qui rôde autour de l'artiste, qui a perdu plusieurs amis et sa nanny adorée. Avec son triptyque de 73, B tente d'exorciser le décès de son ami en le mettant clairemetn en scène. Malgre le minimalisme du décor et des tonalités l'artiste parvient à donner à sa peinture une intesigt tragique. Voyeurisme presque malsain, à travers l'encadrement d'une porte; Il flèche même les scènes au cas où o n voudrait regarder aillerus ! B nous offre tous les détails de l'événement, les éléments du quotidient deviennnent mystiques. C'est le corpss dans tte son animalité et sa trivialité qui est ainsi exposé, un corpsq qui se tord, expulse, se bat, vit en somme, malgré la mort qui s'avance, effrayante ombre noire qui s'accroche au personnage

FB est connu pour ses triptyques. Il ne lui servent pas à  appuyer une narration - l'artiste n'aime pas que l'on interprète ses toiles comme des histoires, mais plutôt à donner au spectateur une place active dans la construction de la peinture. On est happé, popsé face à un miroir qui nos pousse à interoger le corps l'esprit et l'alme

 1983 

Oeidipe et le Sphinx d'après Ingres (musée Lisbonne)

Ingres a représenté en 1808 puis 1827 une scène mythologique empruntée à Homère dans laquelle Oedipe doit répondre à l'énigme du Sphinx (ici la Sphinge, sa version fémininie). Depuis son voyage en Egypte dans les années 50, B se plait à représenter le Dphinx, qui ici, de figure anthropomorphe menaçante, devient forme quasi inerte. Et Bacon mesure l'entrejamambe de son O d'un cercle. Fond monochrome rose, propre aux oeuvres des années 80. Comme d'hab B se réapproprie le mythe et décide de'en illustrer le pathos plutôt que la gloire FB fait de O un h blessé, ses chevilles meurtries à a naissance, relégué dans un coin, coupé par le bord de l atoile. Chez lui les demi dieux n'ont pas leur place, il leur préfère les humains et leurs faiblesses

3 études de figures au pied d'une Crucifixion, 1944

Dire l'horreur de la Sde guerre ondiale, FB exempté pour cause d'ashme, vit entre Londres et la campagne. Alors qu'il ne combat pas, fb approfondit son langage picutral se nourrit de littérature, photographie  cinémam d'art et de sa vie pour définir le vocabulaire d'un style qui illustre la bestialité humaine; Férocité fait écho à la violence du conflit et l'horreur de la shoah . Fascinaton pour les bouches ouvertes distorudes, certainement inspirées des photos de discours nazis de la mère désespérée du Massacre des innocents de N Poussin, d'une infirmière blessée vue dans le Cuirassé potemkine. Bacon aime àdire qu'il "veut être capable de peindre la bouche comme Monet peignait un coucher de soleil". Figures anthropomorphes évoquant des déesses vengeresses de la mythologie grecque, les Euménides. Appelées Furies, ces divinités des remords, que l'on retrouve dans les tragédies d'Eschiyle, symbolisent la justice et le châtiment. D'humain chez elle, leur semblant de posture voûtée, chevelure.. Le plus humain, ce sont leurs gueules, les bouches grimaçant d'effroi ou de plaisir sadique, spasmes ambigus. Comme souvent dans les triptyques de Bacon, les trois études sont à la fois isolées et inséparables. Cette composition enveloppante prend le spectateur à partie, le force à regarder. Le critique John Russel racontera que les "images étaietn si abominables que l'esprit se refermait aussitôt à leur vue", lors d ela première expo à la Lefevre Gallery

 

Autoportraits

1971 Visage de l'ÄME A partir des années 70,FB compose de plus en plus d'autoportraits; Il plaisante souvent en disant qu'il déteste son visage, mais que parce que ses amis persistent à mourir, i ne lui relste plus d'autres modèles que lui même. Distorsions déformations montrant le regard sévère de l'artiste sur sa propre apparence, portait parsemé de couleurs qui modèlent, dessinent et apportent une vitalité saisissante. Le fon noir fait ressortir les tonalités changeantes de la chair de l'artiste qui se meut, tantôt boursouflée tantôt  cruese Ce fond neutre, sans décor, sans corps, poursse le spectateur à l a seule observation psychologique . Le romancier P Bowles s'est plu à écrire que la tête de Bacon donne tjours l'impression qu'elle va expoloser sous le poids des pressions internes. Tourments tjours prêts à jaillir, à fleur de peau. La vie intime et poignante  à la fois.

Selon Allen Ginsberg qu'il fréquente à Tanger dans les années 50, FB est un mélange entre un écolier anglais et un satyre qui porte des baskets et des salopettes moulantes, et des chemises de soie noire... et qui peint des gorilles foius dans des chamres d'hôtel grises, vêtus de tenues de soirées avec des parapluies morbides/

 Toujours sur Bacon, Francis (1909-1992), quelques pages tirées du très efficace petit ouvrage :

Francis Bacon [Texte imprimé] : un artiste à (re)découvrir en 40 notices / Hayley Edwards-Dujardin (Chêne, collection Ça, c'est de l'art, 2019) 

 

 
 

Publié dans dans l'art

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