Peintres aborigènes d'Australie

Publié le par L'Aquoiboniste atrabilaire

 

Grande envie de m'aventurer "sur les traces de la fourmi à miel"

(un film de Valérie Mégard, 2007)

[Là d’où je viens, en France, j’ai vu une peinture : le Rêve de la Fourmi à Miel. Dans ce rêve il y a des points, des croissants, des lignes... Il n’y a pas de sens pour les regarder. Je suis bouleversée, mais je ne sais pas pourquoi. Ces signes sont comme des traces à suivre. Elles m’entraînent dans un désert rouge, le désert australien. À Papunya, je vis maintenant avec les Aborigènes du désert. Je leur demande l’histoire de la Fourmi à Miel. Ils me racontent Tjukurrpa, le Rêve.]

et aussi une expo que je n'ai pas vue, à la Grande halle de la Villette, en 1997-1998), lacune un peu rattrapée au Musée du Quai-Branly par la visite de l'exposition "Aux sources de la peinture aborigène".  

Parcouru un peu trop vite cette très riche exposition et aimé regarder jusqu'à plus soif ces peintures aux motifs sacrés et ancestraux. La peinture aborigène d'Australie, restée cantonnée jusqu'aux années 70 dans les lieux et temps des cérémonies secrètes et éphémères, aujourdh'ui transposée sur supports fixes, naissance d'une peinture moderne, contemporaine et sacrément fascinante.

Le Quai-Branly, musée à la signalétique un peu défaillante, vous envoie direct dans les hauteurs par la rivière de mots déjà signalée comme magnifique dans un précédent billet, toujours un plaisir de se noyer dans les petites lettres blanches qui cascadent sous nos pieds, sans indiquer suffisemment (à mon sens d'observatrice trop distraite, sans doute) l'entrée de l'exposition attendue, sur les peintres aborigènes. Du coup, celle ci sera vue un peu en express, la faute au temps passé à l'assez vaine et autoproclamée frivole exposition éponyme et tirée par les "Cheveux chéris" (peignés à la sauce anthropo je mélange tout),

Essayer toute sacralité envolée un jour de reproduire les pointillismes aborigènes ocres, bistres semés de petits cailloux blancs, au risque de s'y perdre, à petits coups délicats de cotons-tiges trempés dans la gouache blanche, comme les enfants des écoles.

Quelques images, de chemins des ancêtres tracés dans le bush et symboles d'initiations :

 

 

 

 

 

peinture aborigène (11497 octets)

 

Publié dans dans l'art

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