Des messages d'Hermès

Publié le par L'Aquoiboniste atrabilaire

 

Synchronicités multiples ce jour autour du dieu ailé, je ne rêve pas quand même ce n'est pas si fréquent d'avoir des manifestations récurrentes d'un personnage mythologique dont on ne parle pas tous les jours à la radio ? Ni candidat aux municipales ni people faisant le buzz, le dieu des facteurs hors de son Olympe n'accable personne de sa présence ici-bas, on est bien d'accord ? Tout ça me reste bien hermétique mais j'ai décidé de tout noter, ces répétitions hum hum.

Bon il est vrai, le Hermès qui m'est souvent revenu sous les yeux aujourdh'ui, c'est surtout sous la forme de son nom, le mot "Hermes" quoi, le string (chaîne de caractères, en langage informatique, rien de plus), libellé de son nom.

Ai dû trier des papiers à une heure avancée de la nuit hier, toujours bien organisée quand il s'agit de chercher des papiers médicaux. Où étaient fourrées ces fichues radios à montrer au toubib, réalisées il y a peu de temps, décourageant de les avoir perdues comme ça et chaque fois que je cherche un truc apparemment bien rangé, c'est la cata. Prié Saint-Antoine, c'est Hermès qui me les rendra, évidemment dans des chemises réalisées exprès pour elle, la prochaine consultation c'"est pour la mémoire...Mais du tas de factures, de relevés de banque, de papiers divers, c'est un joli dessin offert à Clara par son copain de troisième Hermès, qui émergea. Je vins ranger le dessin dans sa chambre (c'est à dire le déposer sur l'amoncellement d'affaires cachant son bureau), ladite chambre depuis trois jours inoccupée, ma jeunesse étant à Londres en train de dépenser nos livres avec sa classe - mais ne devant guère toucher à ses livres de classe... Hermès avait dessiné de manière stylisée une fraise, comme un visage surmonté de mèches de cheveux en forme de feuilles. Très mignonne petite fraise, le jeune garçon Hermès (qu'elle ne fréquente) plus, malgré qu'ils soient dans le même lycée, étant doué pour toutes sortes de choses et premier de sa classe (sauf pour le sport, persiflait Clara). Je lisais hier dans les "Pourquoi en images" de pHilippe Vandel, des questions-réponses de culture générale tous azimuts, que si on fond généralement devant des bébés tigres ou des lionceaux, alors que d'un seul coup de papatte ces bêtes sauvages peuvent nous arracher un oeil, on ne ressent que répulsion devant les araignées, par exemple. Vandel explique que c'est parce que les bébés mammifères, comme les bébés humains, présentent les mêmes caractéristiques faciales : des traits arrondis, de grands yeux ronds, une bouche au milieu du visage. C'est pour ça qu'on les trouve si mignons ! La fraise d'Hermès était dessinée avec de grands yeux d'héroîne de mangas

- Ruban Hermès

- livre Combas, mercure

- hôtel Mercure ?

- Pub Hermès énorme dans les abribus

Sans oublier les apparitions sous diverses formes, tronquées, déformées, détournées, voire capillotractées, pour faire nombre et parce que tout fait signe à un moment donné. Ainsi je suis passée rue de Vaugirard devant les macarons haute-couture de Pierre Hermé ; revenue d'un spectacle au théâtre de la Colline (Liliom, où des dieux magnanimes juchés sur une estrade permettent à des paumés scandaleux de se refaire une petite rédemption, après passage au purgatoire. C'est la très fine Kristina Rady qui avait écrit la nouvelle traduction de cette pièce de 1934, mélo poussiéreux de. Bien triste de penser qu'elle aussi comme les deux héros du couple maudit de la pièce a été frappée, et s'est suicidée... Mais ce n'est pas le dieu Hermès qui tenait la balance des âmes, plutôt des anges aux ailes noires, pièce super foutraque, assez jouissive. En rentrant de la place Gambetta (moins smart que celle de Bordeaux) par le bus 60, je suis passée hé hé par la rue Hermel !

Et devant le Monoprix de la rue Championnet, une boutique ne payant pas de mine, rideau de fer tiré, mais portant l'enseigne Héraclès, demi-dieu certes, mais cinq lettres en commun dans les deux noms, à l'ouverture et à la fermeture (her...ès), pauvres hères tiens !

 

Hermes, mères, mer cure, la mère doit cure, soigner, avoir cure, curatrice... Le message du chamane Combas, que je confondais avec Hervé di Rosa, : prendre soin de mes enfants

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